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  • Blog d'un passionné de sport en général (et de cyclisme en particulier) sous ses divers aspects : entraînement, diététique, performance, éducation, psychologie, compétition, médias...
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1 janvier 2012

Cyclo-cross et double freinage : les femmes (re)lanceront-elles la mode ?

L’avez-vous remarqué ? Si les ténors mondiaux du cyclo-cross utilisent tous (sauf erreur de ma part) un système de freinage classique aux cocottes, les reines de la discipline se répartissent en deux écoles : les tenantes de l’orthodoxie en vigueur chez les garçons et celles qui optent pour une double commande avec leviers additionnels. C’est notamment le cas de Marianne Vos (voir photo), la championne du monde en titre, mais aussi de  l’Américaine Kathy Compton ou encore de la Rémoise Pauline Ferrand-Prévot (du moins lors des dernières manches de la Coupe du Monde, à Namur ou Zolder).

Qui a raison, qui a tort ? Impossible évidemment de trancher,  les résultats des un(e)s et des autres plaidant à tour de rôle en leur faveur. Le choix (ou non) de double leviers relève sans doute de plusieurs facteurs : la façon de « conduire » son vélo sur différents types de terrain (sec, gras, carrément boueux, gelé, sablonneux…), le tracé et le relief du parcours lui-même (avec par exemple, comme à Namur, des zones de freinages en haut de bosses que beaucoup montaient mains sur le haut du cintre), des habitudes prises depuis le plus jeune âge ou via la pratique du VTT, des conseils prodigués par les entraîneurs au regard des préférences de ces derniers, etc. Bref,  il ne s’agit probablement pas d’une simple question de mode, même si les succès de Marianne Vos et ses consoeurs pourraient bien faire des émules chez d’autres athlètes, filles ou garçons, notamment chez les plus jeunes.

Le « double freinage » se généralisera-t-il chez les féminines, chez les hommes ? Ne recueillera-t-il que les faveurs d’une minorité de cyclo-cross (wo)men ? Réponse d’ici quelque temps. En attendant, les avis sur la question des spécialistes des champs et sous-bois sont les bienvenus !

Marianne Vos

Crédit photo : Balint Hamvas (http://cyclephotos.co.uk)

 

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1 janvier 2012

Bonne année !

BONNE ANNEE ATTITUDE SPORT OK 01

23 décembre 2011

Tour Méditerranéen : un dernier espoir

D'un côté, une Ligue Nationale du Cyclisme qui refuse d'inscrire le Tour Méditerranéen au calendrier 2012. De l'autre, des organisateurs  qui affirment que l'épreuve aura bien lieu et s'élancera comme prévu le 9 février. Au milieu, une Fédération Française de Cyclisme "soucieuse de l'intérêt supérieur du cyclisme français et inquiète quant au devenir d'une épreuve phare" (on le serait à moins...). Devant la tempête qui secoue le landerneau de la petite reine, la FFC propose une médiation entre les deux parties, "regrettant qu'aucune audition de l'organisateur n'ait été organisée préalablement à la décision définitive de refus d'inscription de l'épreuve, apportant son soutien à l'ensemble de ses organisateurs tout en rappelant son engagement à faire respecter les règles relatives à l'organisation d'épreuves et le paiement des droits dus à la Ligue." En matière de discours "diplomatique" soucieux de ne froisser personne, difficile de mieux faire.

L'avenir du Tour Med reste très incertain. Même si l'édition 2012 devait avoir lieu, "l'affaire" laissera des traces. Les organisateurs de la course entendraient déjà demander des dommages et intérêts auprès de la Ligue (1) ! Devant cet imbroglio, difficile d'imaginer que les 25 équipes candidates attendent patiemment un éventuel accord entre les parties prenantes. Un programme de courses soigneusement établi s'avère un élément déterminant dans la réussite d'une saison. Alors forcément, certains doivent se dire qu'il vaut mieux tenir que courir, quitte à s'engager ailleurs que sur ces terres de Provence-Côte d'Azur où ils ont leurs habitudes. Surtout si, au final, ils ne peuvent pas y courir.

 

(1) http://www.cyclismactu.net/news-2012-le-tour-med-aura-bien-lieu-selon-l-organisation-21262.html

20 décembre 2011

Tour Méditerranéen : abandon programmé ?

 

L'information est tombée hier sur le site de la Fédération française de cyclisme : le Tour Méditerranéen n'aura pas lieu en 2012, "les conditions d'inscription au calendrier n'ayant pas été respectées" (1).

Classée UCI Europe Tour 2.1, l'épreuve organisée par Lucien Aimar et son équipe devait se dérouler du jeudi 9 au dimanche 12 février prochain sur les routes de la région Provence-Côte d'Azur avec, en point d'orgue, l'étape finale entre La Ciotat et le Mont Faron, sur les hauteurs de Toulon (2).

tour-mediterraneenDans une interview accordée au site velo101 (3), le vainqueur du Tour 1966 réfute les accusations de la FFC et ne cache ni sa colère, ni son inquiétude. Alors quid de la 39ème édition du Tour Méditerranéen ? L'espoir de voir la course s'élancer de Pertuis (Vaucluse) dans moins de deux mois semble bien mince. Les équipes candidates envisagent déjà d'autres engagements. Sur Twitter, à l'heure d'annoncer leur programme de début de saison, nombre de coureurs citent le Tour Med avec un point d'interrogation et évoquent la possiblité d'un repli vers le Challenge de Majorque.

Difficile pour l'amateur ignorant les dessous de ce dossier de trancher, le contentieux entre les parties prenantes semblant remonter à plusieurs saisons. Maintenant, une chose est sûre : la disparition de cette course par étapes de renom constituerait une perte majeure pour le calendrier français. Sans doute la plus importante depuis celles du GP de Nations en 2004 et du GP du Midi Libre en 2002. Reste donc à espérer un (improbable) accord de dernière minute pour l'avenir d'un cyclisme tricolore dont la santé repose autant sur les résultats de ses représentants que sur une éthique irréprochable, une pratique du vélo davantage sécurisée ou encore des épreuves permettant aux plus jeunes d'approcher et d'encourager les champions. C'est souvent ainsi que naissent les vocations...

(1) http://www.ffc.fr/a_encart_centraux/ACTU_Depeches_LA_FRANCE_CYCLISTE.asp?actu_id=1608

(2) http://letourmed.fr

(3) http://www.velo101.com/pros/article/coup-de-mistral-sur-le-tour-med--4312


 

20 décembre 2011

Amicalement vôtre : Danny Wilde au stade

Amicalement Vôtre, l’une des séries préférées de mon enfance qualifiée aujourd’hui de culte et que je vois et revois avec toujours le même plaisir. Mais pourquoi l’évoquer ici ? Tout simplement parce que dans l’épisode 21, « Des secrets plein la tête » (« Read and destroy »), une scène se déroule dans un stade anglais. Un stade vide où Danny Wilde rencontre un agent secret américain au beau milieu du terrain. Evidemment, après avoir revu cet épisode, j’ai cherché à savoir de quelle enceinte il pouvait s’agir.

watford1watford2

En fait, il s’agit de celle du Watford Football Club, le Vicarage Road Stadium, situé dans la banlieue nord-ouest de Londres. Pour les accrocs à google map, voici même les coordonnées précises du lieu : 51.649888,-0.401646

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Présidé durant près d’un quart de siècle par le chanteur Elton John, le Watford FC a notamment été vice-champion d’Angleterre en 1982-83. Les Hornets ont aussi atteint la finale de la FA Cup la saison suivante. Le club évolue désormais en Football League Championship, nom attribué depuis 2004 à la deuxième division du championnat d’Angleterre.

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Le stade du Watford FC aujourd'hui.

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20 décembre 2011

Préparation hivernale : 30 ans après ! (1)

En classant quelques archives, je viens de retrouver une coupure de presse du 2 décembre 1982 relatant la préparation hivernale de deux coureurs pro tourangeaux, Jean-François Chaurin (Sem France-Loire) et Alain Bizet (Fangio -- Tönissteiner -- OM Trucks -- Mavic, ouf…).

Selon cet article, les deux cyclistes partageaient alors le même programme, à savoir une séance de culture physique de deux heures trois fois par semaine et une « sortie rapide sur route » une fois par semaine lorsque le temps le permet. La reprise du vélo était prévue début janvier. Ces séances de culture physique se déroulaient en deux temps avec une première phase de gymnastique dite de maintien en condition puis une seconde axée sur la musculation des pectoraux, des fessiers et des abdominaux.

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Deux réflexions me viennent à l’esprit.

Trente ans après la parution de cet article, la fonte conserve toujours d’ardents partisans. A preuve les discussions sur les forums, les échanges de tweets entre cyclos ou les compte-rendus de stages mis en ligne par certaines formations (http://www.directvelo.com/actualite/9981-cc-etupes-le-stage-en-photos.html). Pourtant certains entraîneurs de renom, comme Antoine Vayer, estiment que « la musculation en salle n’est pas vraiment adaptée aux cyclistes » et préconisent d’autres axes de travail pour « prendre de la force » (avec notamment des séances spécifiques réalisées sur le vélo). Il semblerait que ce courant soit aujourd’hui de plus en plus répandu, si j’en crois les articles des revues spécialisées ou les témoignages de nos pros actuels quant à leur préparation d’avant-saison. A la bonne vieille musculation, d’aucuns préfèrent désormais le gainage qui permet un renforcement musculaire profond. A noter que certains préparateurs physiques n’abandonnent toutefois pas complètement la musculation et l’intègre à des entraînements sur home-trainer. Il en va parfois de même pour des séances de force via électrostimulation suivies, là encore, par des passages sur home-trainer en vélocité. Bref, entre les tenants de la musculation et les musculosceptiques, le débat est encore loin d’être fini. Et il y a fort à parier que dans trente ans, la question ne soit toujours pas tranchée

Mais difficile de ne pas être sidérés devant le peu de kilomètres avalés par nos pros d’alors quand on connaît les habitudes actuelles en la matière ! En stage cette semaine à Calpe (Espagne), les coureurs d’AG2R La Mondiale ont sillonné quotidiennement les routes de la Casta Blanca avec en point d’orgue une sortie de 6 heures. Et si les pros donnent le « la », les amateurs ne sont pas en reste, l’heure étant déjà aux stages pour de nombreux clubs.

Trente ans après, en matière de préparation, la roue a donc pas mal tourné même si certains restent fidèles à quelques bonnes vieilles recettes que d’autres ne goûtent plus.

20 décembre 2011

Ligue des champions : au bonheur de la radio

L’info est tombée vendredi dernier : Canal + a remporté les droits de diffusion en France du premier choix des matchs de la Ligue des Champions de football. En clair (façon de parler car évidemment les rencontres seront cryptées et visibles par les seuls abonnés), la chaîne proposera les plus belles affiches de cette compétition, dont la finale (laquelle devrait toutefois bénéficier d’une dérogation et être diffusée en clair, à l’instar de la cérémonie des Césars).

N’étant pas abonné à Canal +, il ne me restera d’autre choix que de suivre les rencontres de la plus prestigieuse compétition de clubs à la radio. Finalement, n’est-ce pas là un mal pour un bien ? Les directs de foot à la radio possèdent un charme inimitable, une saveur toute particulière si différente de celle des « live » télévisés. Une percée sur l’aile droite, un contre qui s’amorce, la voix du commentateur qui s’emballe, l’imagination de l’auditeur avec… L’action n’était pas nullement dangereuse, qu’importe ! Même le match le plus soporifique, qui a tôt fait de vous faire piquer du nez devant le petit écran, devient palpitant à la radio. D’ailleurs, entre les multiplex de Canal + (lorsqu’une offre promotionnelle me permet de les regarder) et ceux d’Europe 1, RMC, RTL ou France Info (France Inter cessant  la diffusion de son multiplex, héritier de la regrettée émission Interfootball, sur les grandes ondes en janvier 2009), ma préférence va alors aux seconds. J’exagère? Oui, sans doute, mais que voulez-vous ! J’ai été nourri au bon grain radiophonique, vivant les épopées européennes de l’ASSE, du Sporting Club de Bastia, du RC Lens ou encore du FC Nantes l’oreille collée au transistor, vibrant aux envolées lyriques d’Eugène Saccomano ou Jacques Vendroux.

Je ne saurais donc trop remercier Canal + de me priver de la retransmission des prochaines éditions de la Ligue des champions. Renouer avec ses émotions d’enfance n’a pas de prix. Ou plutôt si : celui d’un abonnement auquel je ne souscrirai pas.

20 décembre 2011

Pan sur la "Une"

Vieille dame à la santé parfois chancelante, Paris-Tours appartient au club très fermé des grandes classiques du cyclisme. Créée en 1896, la classique des feuilles mortes figure parmi les dix plus prestigieuses épreuves en ligne du calendrier (juste derrière les cinq « monuments » (*) et le championnat du monde).

Quel ne fut donc pas mon étonnement en découvrant L’Equipe du 10 octobre dernier : pas un appel de Une (même tout riquiqui, bien discret, en bas de page) sur Paris-Tours, remportée la veille par le Belge Greg Van Avermaet à l’issue d’une course débridée, pleine de suspense et où les coureurs tricolores pesèrent sur le final. Rien de rien, pas un mot, nada ! Par contre, la défaite de Nadal dans un tournoi de second ordre au Japon figurait en bonne place à la Une du quotidien sportif, photo à l’appui. Etait-on à la veille d’une épreuve majeure, d’un tournoi du Grand Chelem, du Master ? Même pas.

Le choix rédactionnel des responsables de L’Equipe est surprenant, voire consternant. Certes, la hiérarchie de l’info se discute et il n’existe pas en la matière « une » vérité intangible. N’empêche qu’il est aussi des évidences, des b-a-ba que l’on enseigne dans toute école de journalisme digne de nom. Les oublier relève tout à la fois de l’erreur professionnelle et de la faute de goût (pour qui se délecte de la lecture de L’Equipe).

A moins que cette année, sciemment, Paris-Tours n’ait été « sacrifiée » sur l’autel de considérations. Pour avoir apprécié  « l’animation » du final, sans le plus petit haut-parleur pour retransmettre la course dans l’ultime ligne droite (là où le public se masse en nombre derrière les barrières) je serai presque enclin à me poser la question… Mais non, je plaisante, je ne vais pas me lancer dans la théorie du complot !

unelequipe

20 décembre 2011

Photos

Si les droits d’auteur de certains clichés mis en ligne vous appartiennent et que vous ne souhaitez pas voir ces photos figurer sur ce blog, merci de me contacter.

20 décembre 2011

Etoile des Espoirs 1976

Il y a 35 saisons, en octobre 1976, mon père m’offrait mon deuxième numéro de Miroir du cyclisme. Au sommaire, « Le réveil des Français », les victoires de Roger de Vlaeminck au Tour de Lombardie et de Felice Gimondi à Paris-Bruxelles,  la suprématie de Freddy Maertens lors du GP de Nations et le succès de Jean-Luc Vandenbroucke à L’Etoile des Espoirs. Le tout jeune Belge portait alors les couleurs mythiques de l’équipe Peugeot-Esso. Un maillot que j’ai aussi porté dans ces années là, alors que je roulais sur un superbe Merckx demi-course à la déco Molteni. Je n’ai malheureusement jamais retrouvé aucune photo dans les archives familiales. Alors voici celle de Vandenbroucke…

1976vandenbroucke

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